Charade dans le rétro #64

Le gendarme (2) s’est trompé…

Entre 1958 et 1974, les week-ends de Grand Prix ont mobilisé un important service d’ordre déployé tout autour de l’ancien tracé de huit kilomètres.

 

Timing et sécurité obligent. Au premier rang se trouvaient les effectifs de la Gendarmerie Nationale. Combien de képis pouvait-on recenser à chacun de ces meetings ? Les archives d’époque avancent le nombre de 800 pour la première édition des Trophées d’Auvergne (automobile). Au moins 400 pour les motos. Quoiqu’il en soit, nos chers gendarmes étaient omniprésents: parkings, bords de piste, stands, paddock.

 

Avec le recul de plus d’un demi-siècle, ces militaires semblent décalés dans leurs tâches et leurs positionnements sur le circuit. Pour preuve celui qui, impassible, regarde filer la March 701B #18 du Suédois Ronnie Peterson (9e temps aux essais, abandon au 17e tour) devant ses pieds sur la voie des stands lors des essais du Grand Prix de France 1970 de Formule 1. Quant au second, le même week-end, transformé en manutentionnaire, il porte non sans effort une imposante pancarte Bardahl sous les regards amusés du public qui le voit fuir comme… un voleur. Ce jour-là, le spectacle n’était pas que sur la piste.

 

Guy Lemaître/Agissons pour Charade

 

Photos: Paul Lutz/F1 & DPPI/Bardahl

Contact

Vous souhaitez plus d’informations ?
Nous sommes à votre écoute pour répondre à vos enjeux